Comment soulager ma culpabilité parentale ?
Dans une société où les injonctions envers les parents sont toujours plus fortes, voici nos conseils pour apprendre à apprivoiser votre culpabilité 👇
Contents
- Qu’est-ce que la culpabilité parentale ?
- D’où vient cette culpabilité que ressentent les parents ?
- 5 conseils pour gérer le sentiment de culpabilité
Quel parent n’a jamais pensé « je travaille trop, je ne suis pas assez présent.e pour mes enfants » ou encore « je crie trop, je suis fatigué.e, je ne sais pas comment m’en sortir » ? Ne paniquez pas : c'est un sentiment universel, auquel chaque parent fait face un jour ou l'autre. Pour lâcher prise, suivez le guide 👍
Qu’est-ce que la culpabilité parentale ?
Vous ne vous êtes jamais dit :
- je suis trop autoritaire, je vais briser sa créativité ;
- je n’ai pas les moyens de lui offrir ce qu’il me demande, il va être déçu ;
- j’avais dit « pas d’écran avant 3 ans », mais j’ai craqué, quelle honte ;
- je passe mon temps au bureau, il me le reprochera un jour ;
- tout le monde y arrive, mais pas moi…
La liste pourrait être bien longue, nous sommes tous passés par là. Ce sentiment d’insatisfaction, cette peur du jugement de nos semblables, fait que nous ne sommes jamais totalement sereins dans notre rôle de parent.
Nous voudrions toujours faire mieux !
La culpabilité est, en quelque sorte, un signe que nous devons modifier quelque chose dans notre façon de vivre au quotidien. C’est le moment de se dire que tout ne tourne pas rond dans notre équilibre propre.
Nous pouvons donc choisir d’utiliser les informations qui sont à notre disposition pour opérer un changement dans nos pratiques éducatives. Les sources sont infinies à notre époque puisqu’il existe :
- de nombreux sites sur le net dédiés à la pédagogie et à la parentalité ;
- des bibliothèques remplies de livres sur le sujet ou sur le développement personnel ;
- des professionnels formés à l’écoute et à l’accompagnement des co-parents…
D’où vient cette culpabilité que ressentent les parents ?
Ce sentiment provient du fait qu’avec cette mission nous nous retrouvons face à des responsabilités inédites. Nous devons nous adapter à notre nouveau rôle de parent qui nous oblige à ne plus suivre nos seules prérogatives individuelles.
Auparavant, nous vivions dans une société où le parent avait tous les droits. Ceci a mené à des abus et donné naissance à des lois protégeant les enfants. Ces réglementations ont ouvert le chemin à plus de connaissances et d’analyse des pratiques éducatives.
Aujourd’hui, le modèle familial véhiculé est basé sur l’écoute des besoins de l’enfant et des adultes qui l’accompagnent. Au fil du temps, les neurosciences nous apprennent à décoder le développement de leur cerveau en constante mutation.
De plus, nos modes de vie ont évolué :
- Les familles ne suivent plus toutes le même schéma : monoparentales, homoparentales, recomposées…
- Les réseaux sociaux appuient ce sentiment avec une exposition publique de nos réussites, mais beaucoup moins de nos échecs ;
- L’ambition professionnelle prend le dessus sur l’épanouissement personnel ;
- Le congé maternité est assez court et il faut vite trouver un mode de garde…
Tous ces phénomènes influent sur la culpabilité que l’on peut ressentir en n’empruntant pas le bon chemin. Tout du moins, celui qui nous paraît le plus saint pour nos enfants.
5 conseils pour gérer le sentiment de culpabilité
1️⃣ C’est l’heure de l’introspection
C’est maintenant le moment de prendre conscience de ce qui se passe en vous. Questionnez-vous sur ce qui vous fait douter de votre propre valeur en tant que parent. Comprenez comment cela affecte votre humeur et vos actions au quotidien. Il est temps de changer de perspective. On se libère de la culpabilité quand on fait le deuil de la perfection !
2️⃣ Choisissez votre propre parentalité
Les sources d’information sont nombreuses, comme nous l’évoquions en début d’article. Votre job est de vous approprier les méthodes qui vous conviennent à vous. Faites fi des injonctions, quelles qu’elles soient. Testez, apprenez, recommencez et mettez en place ce qui réussit à votre foyer.
Sachez que d’une famille à l’autre, la même méthode ne fonctionnera pas de manière identique. Allons plus loin : d’un enfant à l’autre, au sein d’une même famille, ce que vous tenterez d’appliquer ne marchera pas à tous les coups.
3️⃣ Faites-vous confiance et arrêtez de vous comparer
La comparaison est notre ennemie ! C’est humain, mais apprenez à vous faire confiance et à croire en ce que vous appliquez. Ne confrontez pas non plus les enfants entre eux. À ce sujet, trouvez votre propre baromètre et celui de chacun de vos bambins.
Nous n’avons pas tous des attentes équivalentes ni les mêmes objectifs. C’est également le cas pour nos enfants qui sont des « mini-citoyens » à part entière. Restez toujours à l’écoute de leurs besoins et de vos désirs de parents.
4️⃣ Respectez le rythme de vie de chacun
La fatigue est notre ennemi. Elle altère notre jugement et ne nous permet pas d’être assez patients et empathiques envers nos bébés. Un sommeil perturbé peut entraîner de la déprime et de l’anxiété. Respectez votre rythme biologique pour garder les idées claires.
Au même titre, le sommeil est primordial chez les enfants. C’est à cet instant que le cerveau fixe les apprentissages de la journée. Pour vos tout-petits, trouvez le bon équilibre entre les périodes d’éveil et les moments de repos.
5️⃣ Accepter de faire évoluer le cadre éducatif mis en place
Les principes que vous appliquez sont voués à changer dans le temps, d’un enfant à l’autre, d’une époque à l’autre. N’ayez pas peur de vous remettre en question lorsqu’un processus ne fonctionne plus. Adaptez les règles à votre rythme de vie en constante modification.
De plus, pour être bien comprises et acceptées, vos habitudes de vie peuvent évoluer avec l’âge de vos enfants ou même les circonstances. Regarder la télé le soir pendant les vacances ou quand on grandit peut-être autorisé par exemple.
Le sentiment de culpabilité arrive principalement lorsque l’on se compare aux autres et que l’on se plie aux injonctions de la société ou encore quand on a peur du jugement d’autrui. C’est un signe qui doit nous pousser à réfléchir à nos principes pour éventuellement les revoir et les adapter à notre rythme de vie. Soyez à l’écoute de vos enfants, des membres de votre famille et de vos propres besoins et acceptez le changement.
En deux mots : lâchez prise 🤪
Sources :
https://apprendreaeduquer.fr
https://www.oummi-materne.com
https://www.psychologies.com/Famille/Enfants
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